Résumé : Ce présent article montre le caractère universel du patrimoine documentaire de l’esclavage et du colonialisme est perceptible à travers l’étendue et la diversité des territoires où
ces deux activités du passé ont été menées. L’histoire liée à l’esclavage et au colonialisme a souvent été un sujet de divergence idéologique, avec d’une part, ceux qui condamnent le caractère injuste,voire inhumain de ces événements et d’autre part, ceux qui essayent, difficilement, de leur trouver une justification contextuelle, sociétale et même économique. Cet article a pour objectif de revisiter les lieux mémoriels de l’esclavage et du colonialisme afin de donner quelques exemples de traces qui incarnent leur histoire et de proposer quelques pistes et moyens allant dans le sens de leur préservation, pérennisation et valorisation.
Auteur/autrice : Mor Dieye Page 1 of 5
Au Sénégal, la gestion des archives demeure une lancinante question dans l’Administration publique. Or « les archives sont le miroir de la société qui les constitue, les conserve et les exploite à des fins administratives, culturelles, patrimoniales ou de recherche »1.
En effet, entre constats, alertes et recommandations, le discours sur la tenue des archives revient de façon récurrente sans aboutir à une véritable…..
Résumé:
L’objectif de cet article est de tenter d’aborder comment le numérique peut impacter les pratiques professionnelles en termes de traitement et de valorisation de l’information et des connaissances ? La révolution de la technologie numérique a en effet profondément bouleversé l’organisation et la gestion de l’information en général.
Les fonds d’archives publiques du Sénégal sont composés de documents produits à partir de deux périodes distinctes d’activités administratives. La première période, qui va de 1816 à 1959, correspond à l’exercice administratif de l’autorité coloniale française et la seconde période, qui couvre 1960 à nos jours, concerne l’administration du Sénégal indépendant.
Simple organe consultatif de l’autorité coloniale, le Conseil Privé a joué un rôle influent, voire déterminant dans beaucoup de décisions de celle-ci. Cela est en effet perceptible au travers de certaines correspondances entre l’administration coloniale et certains chefs religieux et coutumiers sénégalais. Les documents d’archives nous apprennent beaucoup sur les relations tantôt difficiles et mitigées, tantôt empreintes de compromis entre colons et autochtones.
L’objectif de notre article est de tenter de donner, à travers quelques informations tirées du dépouillement d’un échantillon de procès-verbaux des délibérations du Conseil privé de l’AOF du Sénégal, un aperçu des éléments qui caractérisaient les relations entre le pouvoir colonial et les chefs religieux et coutumiers qui résidaient dans le territoire que l’on appelait « Sénégal et dépendances ».

Co-auteur: Mor DIEYE et Djibril DIAKHATE enseignants à l’EBAD.
L’accès à l’information, qu’elle soit administrative ou
sociale, est devenu de nos jours une demande citoyenne très forte. Sa
démocratisation pourrait mesurer le niveau d’une bonne gouvernance.
Dans les pays en développement et particulièrement au Sénégal, la
gestion et la conservation du patrimoine de l’état civil physique
constituent une problématique très sérieuse aussi bien d’un point de vue
logistique que financier, voire politique. Les techniques du numérique
offrent maintenant des moyens sûrs de préservation de l’état civil par la
dématérialisation et la gestion logicielle des documents numériques. À
travers l’exemple de la ville de Dakar, cet article essaie de poser la
conservation numérique des faits de l’état civil comme élément
déterminant de mesure dans la qualification des « Smart city ».